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Nicolas Boulart

Genappe plante pour demain : un grand chantier participatif de haies à Baisy-Thy !

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Le GAL du Pays des Quatre Bras, la Ville de Genappe et l’asbl Kick Belgium unissent leurs forces pour un chantier participatif de plantation de haies, organisé à l’occasion de la Semaine de l’Arbre. Le samedi 22 novembre 2025, la Ferme del Wastez à Baisy-Thy a accueilli citoyens, associations et agriculteurs pour une après-midi conviviale […]

Le GAL du Pays des Quatre Bras, la Ville de Genappe et l’asbl Kick Belgium unissent leurs forces pour un chantier participatif de plantation de haies, organisé à l’occasion de la Semaine de l’Arbre.

Le samedi 22 novembre 2025, la Ferme del Wastez à Baisy-Thy a accueilli citoyens, associations et agriculteurs pour une après-midi conviviale et engagée : 300 mètres de haie mixte seront plantés pour renforcer la biodiversité, préserver les sols et recréer le maillage bocager typique de notre région.

Ce chantier s’inscrit dans le vaste projet coordonné par le GAL du Pays des Quatre Bras, qui vise à planter 50 km de haies d’ici fin 2027, en collaboration avec les communes de Genappe, Villers-la-Ville et Les Bons Villers.

Ces haies, véritables refuges pour la petite faune, contribuent à lutter contre l’érosion, à améliorer la qualité paysagère et à favoriser le stockage du carbone. À terme, elles pourront aussi servir de ressource en bois énergie, soutenant ainsi une économie locale et circulaire.

Pour la Ville de Genappe, cette action s’inscrit dans le cadre du Programme Stratégique Transversal (PST) et reflète la volonté du Collège communal de soutenir les agriculteurs tout en répondant aux défis climatiques.

L’Échevine de l’Agriculture, l’Échevin de l’Environnement et l’Échevin de la Biodiversité rappellent que ces plantations participatives symbolisent parfaitement la dynamique que la Ville souhaite encourager : un partenariat concret entre les citoyens, les agriculteurs et les acteurs locaux pour construire un territoire plus durable.

« Planter une haie, c’est poser un geste simple mais essentiel pour notre futur », soulignent-ils. « Ces chantiers ont pour vocation de rassembler toutes les forces vives du territoire : les citoyens, les associations, le savoir-faire des agriculteurs et l’accompagnement des associations environnementales. »

Cette activité était aussi un moment de rencontre et d’échange, où chacun a pu apprendre, partager et agir pour la nature. Les participants ont été encadrés par les partenaires du projet. L’après-midi s’est clôturée par un moment convivial autour d’une collation locale.

Ceci vous a inspiré ? Alors, que vous soyez passionné de nature, membre d’une association, agriculteur ou simple curieux, rejoignez le mouvement pour vous aussi planter chez vous les haies de demain.

(re) Découvrir le bon goût du pain d’ici

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Article du Bousvalien du 2025/10 À Genappe, Villers-la-Ville et Les Bons Villers, le mois de septembre a eu un parfum particulier : celui du pain fraîchement sorti du four… et 100 % local. Avec l’initiative « Mon pain local », le GAL des 4 Bras a invité sept boulangers à relever un défi : proposer […]

Article du Bousvalien du 2025/10

À Genappe, Villers-la-Ville et Les Bons Villers, le mois de septembre a eu un parfum particulier : celui du pain fraîchement sorti du four… et 100 % local. Avec l’initiative « Mon pain local », le GAL des 4 Bras a invité sept boulangers à relever un défi : proposer au moins un pain confectionné uniquement à partir de céréales de la région, sans additifs ni gluten ajoutés. Objectif : rapprocher paysans, meuniers, boulangers et habitants autour d’une même miche.

Focus sur les artisans de notre village.

Pour Benjamin Vanderveken, boulanger-pâtissier du Tartisan, installé à la Ferme de la Distillerie, participer allait de soi : « Toutes mes farines viennent du Moulin de Vencimont (Gedinne). L’initiative me donnait surtout de la visibilité et rappelle l’importance de soutenir les producteurs locaux. »

Kevin Reynaert, boulanger des Douceurs du Ravel, a créé pour l’occasion un pain : le Terroir, une version céréalisée du Ravel. Depuis un an, il fabriquait déjà son Ravel à base de farine des Cocottes en ribote. « Si on pouvait tous s’aider dans le village, ce serait l’idéal. Bien sûr, la farine locale est plus chère, mais les clients acceptent de payer un peu plus quand ils savent qu’elle soutient les fermes et moulins du coin. »

Marie Duran et Nicolas Manneback, des Cocottes en Ribote, qui moulent donc leurs propres céréales (dans leur ferme de Bousval) depuis l’année passée, voient dans cette initiative du GAL un levier pour agrandir leur réseau : « Kevin fait partie des boulangeries qui nous soutiennent depuis le début, mais grâce au GAL, deux nouvelles boulangeries se sont ajoutées. L’enjeu, maintenant, c’est de garder cet élan, car, pour que notre projet tienne, il nous faut davantage de partenaires. »

Au-delà de la dégustation, la campagne a proposé un concours : les acheteurs de pain labellisé pouvaient glisser leur ticket dans un sac en papier dédié, avec des paniers garnis à gagner – un geste symbolique pour encourager chacun à devenir acteur du changement. Le message est clair : l’artisanat local du pain ne peut s’épanouir que si tous les maillons travaillent main dans la main. Le meunier a besoin du boulanger, le boulanger du consommateur, et le consommateur… d’un pain qui raconte son terroir. La campagne est terminée mais l’esprit « pain local » continue. Alors, la prochaine fois que vous poussez la porte d’une boulangerie, choisissez le pain qui soutient vos voisins et fait vivre votre territoire. Parce que, derrière chaque miche, c’est tout un village qui se lève.

 

Texte et photos de Celine Husson

Genappe compte officiellement un nouveau vignoble avec le Domaine L

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Enseignante en langues germaniques, épouse et maman attentive, Aline Van Kerckhove avait un rêve : pérenniser l’exploitation de ses parents à Loupoigne, en Brabant wallon, tout en diversifiant les cultures, sans faire concurrence à l’exploitation de son mari établie à Bousval. Initialement, Aline avait envisagé de convertir les prairies en vergers plantés d’arbres fruitiers de […]

Enseignante en langues germaniques, épouse et maman attentive, Aline Van Kerckhove avait un rêve : pérenniser l’exploitation de ses parents à Loupoigne, en Brabant wallon, tout en diversifiant les cultures, sans faire concurrence à l’exploitation de son mari établie à Bousval.

Initialement, Aline avait envisagé de convertir les prairies en vergers plantés d’arbres fruitiers de haute tige. Désireuse de ne pas se lancer au hasard dans l’aventure, elle a passé quelques mois au sein du Verger de La Chise, à Beauvechain, spécialisé dans la culture et la transformation des pommes et des poires, puis s’est tournée vers le Domaine du Ry d’Argent, à Bovesse, où elle a pu aider, pendant une année, à l’activité vitivinicole. Cette année d’expérience a été décisive dans sa volonté de diversification, et c’est finalement sur la vigne que s’est porté son choix et plus précisément sur le chardonnay.

Aline Van Kerckhove est aujourd’hui à la tête d’un vignoble de 2.20 ha planté d’un peu plus de 8600 pieds.

Le premier hectare a été planté en 2021 et les premières vendanges ont eu lieu en 2023.

Bienvenue au Domaine L

Aline est fière aujourd’hui de présenter le premier produit de son dur labeur : le Domaine L, un Crémant de Wallonie ayant obtenu une Appellation d’Origine Protégée il y a peu. Aline n’ayant pas les installations requises, la vinification se déroule au Domaine du Ry d’Argent.

Le 7 mai 2025, 1.20 ha supplémentaire a été planté et compte tenu de l’excellente orientation, les plants de chardonnay sont déjà bien grands. Alors que certains sont si avancés qu’ils vont produire dès l’an prochain, la première vendange de cette nouvelle plantation est attendue en 2027.

Conformément au cahier des charges pour obtenir l’AOP, les vendanges se font manuellement. Cette année, les vendanges sur le premier hectare devraient avoir lieu le 28 septembre ou le 05 octobre. La date officielle sera fixée en fonction de l’évolution de la maturité du raisin qu’Aline mesure régulièrement sur un réfractomètre.

L’appel est toutefois d’ores et déjà lancé aux bénévoles désireux de passer un bon moment sur un coteau délicieusement caressé par le vent. Ambiance garantie !

Le Crémant de Wallonie est disponible au magasin de l’exploitation familiale le samedi à partir de la mi-octobre.

Interrogée sur le choix du nom du domaine, Aline répond que le « L » a une double symbolique et fait référence, concrètement, au toponyme (Loupoigne) et, phonétiquement, au genre de l’exploitante (Elle), car elle voulait insister sur le fait que ce rêve est aussi accessible aux femmes. La symbolique du nom du domaine est également matérialisée par un double L décliné en noir et or dans le logo. Quant à l’étiquette, elle porte, outre le logo et les principales caractéristiques du produit, la configuration du village de Loupoigne reproduite en relief et, à un endroit bien déterminé de la carte, un point doré représentant le positionnement géographique du vignoble.

Pour toutes informations, rendez-vous sur la page Facebook du Domaine L.

Texte et photos : Martine Gosselin

Participez à « Mon pain local »

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En septembre, sept artisans boulangers du Pays des 4 Bras relèvent le défi de vous proposer au moins un pain local dans leur boulangerie ! Chaque jour, les artisans boulangers du territoire du GAL se lèvent à l’aurore pour fabriquer avec passion le pain frais que nous trouvons au petit matin en boulangerie. Ils tiennent le cap […]

En septembre, sept artisans boulangers du Pays des 4 Bras relèvent le défi de vous proposer au moins un pain local dans leur boulangerie !

Chaque jour, les artisans boulangers du territoire du GAL se lèvent à l’aurore pour fabriquer avec passion le pain frais que nous trouvons au petit matin en boulangerie. Ils tiennent le cap dans un contexte difficile ; métier en pénurie de main d’œuvre, concurrence de boulangeries industrielles qui, pour certaines, délocalisent la production jusqu’en Pologne.

De leur côté, les agriculteurs du territoire du GAL cherchent à diversifier leurs productions, faisant face aussi à de multiples défis ; certains se lancent dans la production de blés panifiables ; mais aujourd’hui, 90% des farines sont produites à base de céréales importées; pour l’agriculteur, vendre ses céréales est toujours incertain, car les prix fluctuent énormément au gré de l’actualité géopolitique ou climatique mondiale.

Des agriculteurs qui produisent céréales et farines, des artisans boulangers qui produisent encore leur pain eux-mêmes, c’est le début d’une filière !

Alors, pour soutenir le développement d’une filière céréales panifiables locale, transparente et équitable, nous lançons le mois du pain local, au cours duquel les boulangers relèvent le défi de proposer au moins un pain local dans leur gamme, fabriqué à base de céréales cultivées au Pays des 4 Bras et alentours; si certains boulangers ont démarré le partenariat avec des agriculteurs depuis longtemps, pour d’autres, ce défi est l’occasion de franchir le cap !

Participez vous aussi au défi !

Amateurs de bon pain, participez vous aussi au défi ! Soutenez le savoir-faire et les filières locales en achetant en septembre le pain local de votre boulanger !

Daniel Gilbert

Foin, Froment, Maïs, Miel

Le Potager des Hasquettes

Agriculteurs, Ail, Asperges, Aubergines, Carottes, Chicons, Chicorées, Concombres, Épeautre, Epinards, Farine, Fraises, Fruits, Haricots, Laitue, Légumes, Melons, Oignons, Pastèques, Pois, Poivrons, Salsifis, Tomates

Le Bousvalien met en avant les Cocottes en Ribote

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(extrait du Bousvalien du 8 juillet 2025) Plaisir de prendre son temps et, pourquoi pas, d’aller, à pied, à vélo, chez nos agriculteurs locaux, dans nos commerces locaux, tout près de chez nous ? Pour quelles raisons ? En tout premier lieu, la qualité de leurs produits, bien sûr ! Mais voyons plus loin ! […]

(extrait du Bousvalien du 8 juillet 2025)

Plaisir de prendre son temps et, pourquoi pas, d’aller, à pied, à vélo, chez nos agriculteurs locaux, dans nos commerces locaux, tout près de chez nous ? Pour quelles raisons ? En tout premier lieu, la qualité de leurs produits, bien sûr ! Mais voyons plus loin ! Nous sommes nombreux à affirmer notre souci pour le climat, à clamer l’importance de notre environnement. Voilà de belles paroles, mais nous pouvons aussi poser des actes, apporter un réel soutien, avec nos pieds, notre présence, notre porte-monnaie, à ces gardiens de l’avenir de notre planète, à ces garants de la ruralité qui offrent en plus le plaisir de la rencontre chaleureuse.

Aujourd’hui, nous avons choisi de vous parler des Cocottes en Ribote, bel exemple de ces agriculteurs qui doivent innover et s’adapter en permanence. Située au numéro 3 de l’avenue des Combattants, la ferme familiale* (depuis 4 générations) est main- tenant gérée par Marie et Nicolas Manneback-Duran. Ce sont des « champions » de l’innovation, de la diversification.

La ferme fonctionne principalement en agriculture raisonnée et un tiers de la surface (prairies et certaines cultures) est passé en bio. La première diversification/ innovation a consisté dans l’installation d’un poulailler mobile qui produit 400 œufs chaque jour. Pour en valoriser le surplus, Marie et Nicolas se sont lancés dans la fabrication de pâtes aux œufs : pâtes longues (Spaghetti), pâtes courtes (Macheroni, Giglio, Caserechia, Radiatori ou Conchiglie) et, nouveauté, macaronis complets. Voilà qui donne envie de les essayer toutes, non ?

Ils ont ensuite investi dans un moulin équipé de deux meules de pierre, en fonctionnement depuis août 2024. Ils traitent ainsi les céréales qu’ils cultivent, et proposent farine de froment (blanche, complète ou semi-complète) et de sarrasin et semoule de blé (plus fine que celle du couscous).

Objectifs pour cette année : farine de sarrasin bio et pour l’année prochaine : farine d’épeautre et lentilles corail.

Un plan d’action pour planter 50km de haies d’ici 2027 à Genappe

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Les communes de Villers-la-Ville, Les Bons Villers et Genappe, en partenariat avec le GAL ont décidé de soutenir la plantation de haies en terres agricoles au travers d’un plan d’action. Planter 50 km de haies en terres agricoles de 2025 à 2027, tel est l’objectif ambitieux que le plan d’action vise à faciliter. D’un côté, […]

Les communes de Villers-la-Ville, Les Bons Villers et Genappe, en partenariat avec le GAL ont décidé de soutenir la plantation de haies en terres agricoles au travers d’un plan d’action. Planter 50 km de haies en terres agricoles de 2025 à 2027, tel est l’objectif ambitieux que le plan d’action vise à faciliter.

D’un côté, les haies jouent de multiples rôles agronomiques, protégeant les sols contre l’érosion, les cultures contre les vents, facilitant l’infiltration des eaux en cas de fortes pluies et l’approvisionnement en eau en cas de sécheresse… D’un autre côté, la filière « plaquettes bois » est en plein développement. De plus en plus de chaudières à plaquettes sont installées sur le territoire, comme celle de l’Espace 2000 à Genappe.

Ce 23 juin à la ferme du Passavant à Vieux-Genappe, en présence des représentants communaux qui avaient su se disponibiliser, une première réunion d’information sur le plan d’action a eu lieu; l’occasion d’échanger avec les agriculteurs sur les potentiels et les difficultés liés à la plantation, et les solutions proposées dans le cadre du projet. La soirée s’est terminée sur le champs par une visite des plantations de taillis de saules de la ferme, destinés à être recépés tous les 2 ans pour produire des plaquettes.

Un démarrage prometteur!